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La chanteuse islandaise Björk enivre le théâtre romain de Fourvière à Lyon
(...) Touchée par la récente découverte d’un nodule dans sa gorge, la chanteuse de 47 ans avait été contrainte d’annuler plusieurs dates européennes du "Biophilia Tour". A sa demande, son concert lyonnais avait d’ailleurs été avancé d’une heure pour "protéger sa voix de la fraîcheur nocturne".
Pourtant, sur la scène, la voix demeure intacte et pure comme dans ses premiers albums, oscillant entre fureur et cris, tranquillité et chuchotements.
Dans un show bien rôdé, avec feux d’artifices et devant des vidéos de champignons, de forêts ou d’éclairs qui gâchaient parfois la pureté des textes, la frêle chanteuse s’est même offert le luxe de sauter d’un bout à l’autre de la scène, allant jusqu’à enlever ses chaussures compensées pour mieux danser. (...)La Scène.com (AFP)
Aux Nuits de Fourvière, hier soir, le monde selon Björk.
(...) Björk jouera de larges extraits de son dernier album, de « Thunderbolt » à « Crytalline », mais elle joue aussi « Hidden Place », le single issu « Vespertine », et quelques titres plus anciens. Des versions épurées, mises en abymes, portées par ces chœurs élégiaques et des rythmiques entêtantes. Et surtout habitées par la voix tellement évocatrice de Björk, entre candeur et arrogance, puissance et habilité. D’abord un peu décontenancé, le public de Fourvière est finalement entré dans son monde…Le Progrès
Björk envoûte Fourvière
(...) Et dire que Björk aurait pu ne jamais voir Fourvière. De l’aveu même du directeur des Nuits de Fourvière Dominique Delorme, sa venue à Lyon est le fruit d’un labeur de plusieurs années avec ses équipes. Une approche de longue haleine qui s’est finalisée pour la 19e édition des Nuits. "Avec Björk, tout s’est décidé autour d’une bière", confiait Delorme en mars dans une interview sur les ondes de Jazz Radio. (...)Lyonmag.com
Une nuit inoubliable avec Björk à Fourvière
(...) La voix de la chanteuse monte en puissance, le timbre emporte et fait naître l’émotion, les images saccadées hypnotisent. Dès les premiers morceaux les gradins sont conquis. Parfois, les écrans s’éteigent et ramènent le regard vers cet incroyable lutin bleu, incarné par sa musique, secoué par les rythme, complice aussi, d’un sourire, avec le public. Parfois la mise en scène se fait puissante, de vrais éclairs se déchainent au dessus de la scène, un feu d’artifice éclate au fond le temps d’un homage au volcan Eyjafjöll. Bjork et ses chanteuses s’agitent, invitent à la transe, à la danse, l’ambiance se fait électrique. D’autrefois d’anciens tubes enveloppent la foule : "Joga", "All is full of love"... (...)francetv.fr
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