Anecdote
Première diffusion du nouveau visuel pour Body Memory de Tobias Gremmler
Critique
De la première à la dernière minute, le show se déploie dans l’espace grâce à des projections d’images digitales dont les immenses tentacules happent le spectateur pour ne le libérer qu’en fin de voyage - même si trip serait plus approprié comme terme.
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Les tableaux à l’esthétique dévastatrice se succèdent, illustrant un set-list sans concession, créant un environnement sonore organique et totalement désintéressé des tubes de la diva. Et lorsqu’on en repère l’un ou l’autre - Venus As A Boy, Hidden Place, Isobel, Pagan Poetry - ils sont tellement déconstruits et reprogrammés qu’on les reconnaît (pour certains) à peine. Pour accompagner la chamane dans ce monde de la perfection, un ensemble de flûtes, une harpiste, un percussioniste (le génial Manu Delago), mais aussi la créatrice Iris von Herpen et le directeur artistique de la maison Balmain, Olivier Rousteing qui signent les costumes qu’on ne peut dignement pas qualifier de costumes mais de pures folies.Moustique