C’est je pense, l’une des rares interviews réalisées durant mon travail sur Dancer in the dark, qui a occupé mon esprit pendant 3 ans. J’ai accepté car c’était pour votre magazine et que c’était avec Michel Gondry : ça m’a fait du bien de le voir, et surtout de penser et de parler d’autre chose que du film ou de moi. C’était très rafraîchissant. J’avais apporté un ghetto-blaster : je demande toujours de la musique pour les photos, j’en ai besoin pour offrir un peu d’émotion.
Björk a propos des Inrocks n°185
Michel Gondry avait fait un dessin de son idée pour la couverture. Pour trouver les objets de ce bric-à-brac, nous sommes allés dans un garage tenu par un ami à moi, en Islande. Michel était comme un fou. Il a tout pris : des lumières, des tuyaux... Puis nous sommes partis avec Björk dans un endroit appelé les Collines rouges. Sur place, on a monté le décor. il devait faire entre 0 et -5°C. Björk, qui était pieds nus dans ses chaussures a dû mettre une écharpe à l’intérieur.
Benni Valsson à propos de la couverture des Inrocks n°185
Cette photo a été prise au même moment que celle avec Gondry, je me souviens très bien du photographe. Je me souviens aussi de cette robe et de la fille qui me l’a offerte. Elle l’avait dessinée et créée elle-même, à la maison, en Espagne, puis me l’avait donnée après un concert
Björk a propos de la couverture des Inrocks n°287