Jour J pour la sortie de l’album Biophilia, voici quelques extraits d’articles glanés dans la presse française :
Biophilia est une oeuvre instruite, complexe et éblouissante, forcément volcanique, frissonnante, pionnière, qui déroutera. Qui m’a dérouté et emballé. Un disque d’architecte des sons : la chanteuse s’autorise des décadrages pour lui donner plus de reliefs. L’express
Biophilia est une plongée vertigineuse aux confins infinis du microcosme et du macrocosme où Björk met en perspective les mythes et les astres, l’intemporalité et l’immensité de l’espace, son amorphisme et la fluidité des corps, les éléments nourrissant et influençant la vie. toutelaculture
En un album, Bjork cherche à atteindre la pureté de l’instrument. Qu’il soit en acoustique chimérique ou digitale, cela importe peu, seul compte sa révolution esthétique. Bon gré mal gré, on est au sommet d’une nouvelle vague, au milieu de nulle part, belle comme son écume. mowno
Comme c’était le cas avec le délirant Volta, sorti en 2007, sur la féminité dans tous ses états. Hélas, l’absence de vraies mélodies construites fait de l’album Biophilia un pensum. 20minutes
Mais si quelques chansons comme “Crystalline” ou “Virus” rappellent certains des grands moments de la chanteuse, l’ensemble est trop aride pour séduire et émouvoir. nouvelobs
La traversée prend cinquante minutes, une durée somme toute moyenne pour un disque ; mais puissamment évocatrice (une bande-son d’Avatar au pays des trolls ? un shopping au Vieux Campeur avec Danny Elfman ?). Elle présente un relief escarpé où, derrière la chef de cordée, s’active une délégation réduite d’artisans brevetés des temps modernes... Libération
La presse étrangère semble plus enthousiaste :
Biophilia is rife with drum-and-bass breakdowns and Casio blurps — an ingenious marriage of faerie and machine (including the accompanying iPad apps). But the singer’s greatest strength remains the glistening natural resource flowing from her throat. Entertainment Weekly ★★★★☆/★★★★★
It’s a mesmerising album which confirms that Björk can weave dumfounding wonders from Silly String – whatever’s placed before her, she can turn to her advantage, taking her audience on a trip the likes of which no other contemporary artist is capable of planning, let alone embarking on. In a word : amazing. Again. BBC Music ★★★★★
So OK, Biophilia is wilfully weird. If you heard some of its most outlandish moments on drive-time, you’d think aliens were trying to contact you through your satnav. But if you pulled over and closed your eyes, you might begin to feel a marvellous connection to all kinds of universal forces. Telegraph.co.uk ★★★★★
For an album that presents itself as an academic exercise, it’s big on moments of pure, indulgent pleasure The guardian ★★★★☆
At times, it’s hard not to conclude that the music and lyrics were devised totally separately, and then forced together in forms it’s difficult to acknowledge as songs.Which makes the album – the music, on its own – hard to love.
Independent.co.uk ★★☆☆☆
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