Elle aime le karaoké, n’a pas peur de perdre sa voix et n’a toujours pas réussi à faire signer un contrat à des oiseaux. Conversation à coeur ouvert avec Björk, le rossignol islandais, de passage prochainement à Gand.
Dès ses débuts en solo, Björk a chanté ce petit miracle qu’est l’être humain. Son premier single, Human Behaviour, regardait l’homo sapiens depuis un point de vue extérieur, celui d’un animal sauvage en train d’observer ce grand singe dominant ayant perdu ses poils. Aujourd’hui, 25 ans plus tard, l’être humain, ses états d’âme, la faune et la flore dans son environnement font toujours partie des thèmes chers à Björk. " En Islande, il n’y a pas de différence entre la nature et le travail", déclare-t-elle dans Work in Progress, une série de courts documentaires sur le Net dont le premier épisode était consacré à sa collaboration avec Jesse Kanda, artiste qui signe des visuels pour ses clips. " Les gens ne se réfèrent pas à la nature : ils sont la nature." Sur Utopia, son neuvième album sorti fin de l’année dernière, la frontière entre l’homme et la nature est à peine perceptible. La musique de Björk y est traversée par des chants d’oiseaux, un ensemble de flûtes et par la brise qui fait vibrer une harpe. Utopia est à ce jour son album le plus "terrestre", un disque qui plaide pour le romantisme et la compassion.
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