Première partie : Bran Van 3000
Ce concert est le premier où le titre Alarm Call a été interprété.
Vidéo
Interview diffusée au journal de 20h de France 2 le 6 juin 1998
En novembre, ce fut un flop ; en juin, un triomphe. Pour le premier de ses deux concerts parisiens, Björk a électrisé le Zénith samedi soir, réussissant enfin à marier les cordes de l’Icelandic String Octet et les machines de Mark Bell. En petite robe blanche dans un décor très fluide (bandes de papier colorées, lumières bleues ou rouges), l’Islandaise, très à l’aise vocalement, avait pris soin de réorchestrer une bonne partie de son répertoire : d’anciens morceaux, comme Isobel ou Possibly Maybe, en furent bonifiés ; les plus récents, issus de l’album Homogenic, lui assurèrent des ovations : Bachelorette impeccable, All Neon Like ralenti, gorgé de cordes. Habilement, Björk réserva ses chansons les plus dansantes pour la fin. Notamment un Violently Happy (en deux parties) si parfaitement techno et poignant que l’on aurait souhaité qu’il ne s’arrêtât jamais.
Françoise-Marie Santucci pour Libération