Björk se confie dans Le Monde et sortie du film Cornucopia au cinéma en mars

Björk poursuit son tour de la presse avec une nouvelle interview exclusive accordée à Le Monde, accompagnée de photos signées Vidar Logi. La chanteuse islandaise y revient sur les moments clés de sa carrière, sa jeunesse à Reykjavik dans une communauté artistique, et son cheminement musical. Elle partage également son rapport à la voix, à l’image et à la technologie, tout en affirmant son rôle en tant qu’artiste face aux défis écologiques.

Et cet attrait pour la technologie ? N’est-ce pas contradictoire avec vos engagements écologiques, de plus en plus affirmés ?
La technologie arrive, qu’on le veuille ou non. Notre rôle en tant qu’artistes est de définir l’humanité qui s’y trouve. Je pense que tous les outils, qu’il s’agisse du feu, du vélo ou du microphone, ont pu laisser penser qu’ils allaient détruire l’humanité. C’est la première réaction. Mais ils portent toujours au moins 1 % d’humanité, à nous d’aller le trouver. […] Ce que nous devons faire, c’est examiner chacune de ces technologies et redéfinir le bien et le mal qu’elle apporte.
Pas de contradiction fondamentale entre nature et technologie, donc ?
En Islande, cela n’a jamais été une contradiction. J’habite dans une capitale d’Europe et je vis sur une plage. En dix minutes, je suis au centre-ville. Vous n’avez pas à sacrifier la civilisation pour la nature, et réciproquement. Elles peuvent coexister. La révolution industrielle a accouché de la ville du XXe siècle, une absurdité écologique. La technologie doit pouvoir nous aider à transformer la ville dans le bon sens. A nous, et surtout à la prochaine génération de choisir entre la vie et la mort.

Björk

L’interview révèle également une bonne nouvelle : le film de sa tournée Cornucopia sera diffusé dans les cinémas français à partir de mars avant de rejoindre la plateforme Apple.

Lire l’interview complète sur le site lemonde.fr

19 janvier 2025

mis à jour le 19 janvier 2025