Concert unique en France en 2018
Bootleg audio de Song of the storm disponible sur Mediafire. Un grand merci à lui !
Presse
Dès le début du concert, la luxuriance « post-apocalyptique » de cette nature s’anime pour faire apparaître dans un amphithéâtre rotatif de verdure ou au cœur d’une fleur ouvrant ses pétales rouge et or, les créatures instrumentistes dont le souffle signe la couleur musicale de ce nouvel album. Un ensemble de sept flûtistes islandaises dirige ainsi l’essentiel d’un répertoire faisant l’apologie d’une faune mutante en harmonie avec la flore. Chorégraphié par Margret Bjarnadottir, le ballet de ces musiciennes, accompagnées d’une harpiste, d’un percussionniste (le fidèle complice Manu Delago) et d’un préposé à l’électronique, suit le tempo d’une Björk transformée en femme-fleur, femme-oiseau ou femme-insecte, selon l’interprétation qu’on donnera de sa tenue et de son masque. Le Monde
En quatorze titres enchaînés sans répit, sous la forme du plus enchanteur des son et lumière achevé en apothéose sur un Notget dantesque avec ses cordes synthétiques et ses chœurs superbes, Björk laisse le spectateur agréablement sonné. Ou plutôt réveillé après avoir plongé dans un délicieux songe, aussi sensible que militant, d’une nuit d’été. « Enfant, mon rêve était de vivre seule, sur une île, au milieu de la nature, entourée d’oiseaux », nous confiait la chanteuse à l’automne dernier. C’est dans ce rêve à partager qu’elle nous a conviés le temps d’un soir.
Télérama
Parmi les moments de magie absolus, celui où sur l’écran apparaît un nuage orangé, exactement semblable à celui qui plane au dessus de la scène. Björk a tous les pouvoirs, même celui d’assortir son hallucinante scénographie à la beauté hasardeuse du paysage. La délicatesse des orchestrations, la juvénilité conservée de cette maîtresse des éléments, l’impression de flotter dans l’irréel pendant une heure, tout ceci compense largement l’absence de refrains à reprendre en chœurs. Il se confirme ainsi que Björk n’est plus une chanteuse, mais bien une installation d’art contemporain en mouvement. Les Inrocks
Au cours d’un spectacle autant visuel que musical, où une scénographie naturaliste se mêlait à une pop organique, la star a survolé ce dimanche, interprétant les compositions radicales, presque mystiques, de son dernier album « Utopia ». De la grâce, de la fantaisie et un spectacle d’une poésie rare, sublimé par une voix aérienne, parfois chuchotée, parfois poussée à l’extrême. Les Echos
Défi technique autant que scénique, ce spectacle sensuel et méditatif, a priori plus adapté au cadre d’une salle fermée du type Pleyel ou Philharmonie de Paris qu’à un espace ouvert et en plein air, a néanmoins rempli toutes ses promesses. Libération
Son unique concert en France cette année s’ouvre par un manifeste qui présente son idée de l’utopie – en référence au nom de son dernier album. Il s’agit d’un monde idéaliste, résolument green, où l’harmonie règne entre l’humain et la nature. En témoigne sa scénographie, hallucinante, d’une ampleur rare pour un festival. Liane de fleurs et fleurs géantes se côtoient autour d’un massif de plantes épais et mouvant, laissant apparaître des nymphes flûtistes, dans un ballet remarquable de douceur. Björk ponctue son concert de bruitages primitifs, naturels, des chants d’oiseaux ou des bourdonnements d’insectes. En arrière scène, elle projette des extraits de clips, reportages animaliers ou images du futur – on la sait sensible à la VR. Elle est dans le rôle de l’optimiste invétérée – elle souhaite qu’on prenne conscience des conséquences dramatiques du changement climatique. Magic